L'eau dans tous ses états

Un métier disparaît | Een vak dat verdwijnt

Suite au détournement des eaux du Bocq vers Bruxelles, le Conseil communal de Saint-Gilles décide de faire appel au sculpteur Jef Lambeaux pour la réalisation d’une fontaine au centre de la Barrière. Cette commande revient finalement à Julien Dillens, sculpteur émérite à qui l’on doit notamment, et parmi tant d’autres, les statues « Le Droit » et « Le Travail », en façade de l’Hôtel de ville de Saint-Gilles, « Le Silence de la Tombe », au cimetière d’Uccle, et la statue d’Everard t’Serclaes, sur la Grand’Place de Bruxelles. Confiée à la fois à Alban Chambon, sculpteur-architecte, pour le socle et la vasque de la fontaine, et à Julien Dillens, pour la statue de bronze la surmontant, cette œuvre rend un vibrant hommage à un métier en voie de disparition, celui de porteuse d’eau.

Na de ontsluiting van het water van de Bocq naar Brussel besliste de gemeenteraad van Sint-Gillis om beeldhouwer Jef Lambeaux de opdracht te geven te midden van de Bareel een fontein op te richten. Uiteindelijk zou de bestelling naar beeldhouwer Julien Dillens gaan, o.a. auteur van werken zoals de Arbeid en het Recht aan de gevel van het stadhuis van Sint-Gillis, De stilte van het graf op de begraafplaats te Ukkel, en het standbeeld van Everard t’Serclaes op de Grote Markt van Brussel. Dit werk, waarvan de uitvoering van de sokkel en het bekken van de fontein aan architect-beeldhouwer Alban Chambon, en van het bronzen standbeeld erop aan Julien Dillens werd toevertrouwd, was een warm eerbetoon aan het uitstervend vak van waterdraagster.

Pour ce faire, Julien Dillens va s’inspirer d’un personnage réel, celui d’une jeune fille qui puisait l’eau du Bocq pour abreuver les chevaux destinés à tracter l’omnibus allant du centre-ville à la Barrière, terminus de la ligne hippomobile. La statue, érigée en 1900, se voit déplacée en 1932 vers l’avenue du Parc, pour retrouver son emplacement d’origine en 1977. Elle est remplacée par une copie depuis 1992, et l’originale se trouve dans une vitrine, sur un palier de l’escalier d’honneur de l’Hôtel de ville.

Julien Dillens liet zich inspireren door een echt personage, met name een jong meisje dat water van de Bocq ging halen om de paarden te drenken, die de omnibus van het stadscentrum naar de Bareel trokken, het eindstation van de paardentramlijn. Het in 1900 opgerichte standbeeld verhuisde in 1932 naar de Parklaan, om in 1977 uiteindelijk terug op zijn oorspronkelijke plaats terecht te komen. Sinds 1992 is een kopij in de plaats gekomen. Het origineel staat in een vitrinekast op het bordes van de eretrap van het stadhuis.

 

 

© Administration communale de Saint-Gilles | Gemeentelijke administratie van Sint-Gillis

3 thoughts on “Un métier disparaît | Een vak dat verdwijnt”

  1. Madame, Monsieur, Je reste perplexe devant cette phrase: « …suite au détournement des eaux du Bocq vers Bruxelles… » J’ai sans doute « raté un épisode » 😉 mais j’imagine que le Bocq n’est jamais parvenu à Bruxelles; Bruxelles a t il été , ou est il encore, alimenté par cette petite rivière wallonne ?.
    Pour le reste, félicitation pour ces articles toujours très intéressants.

    Bonne suite

    1. En réalité, on a effectué des captations dans les eaux du Bocq pour alimenter Bruxelles et c’est d’ailleurs toujours le cas aujourd’hui. Ce n’est donc pas un véritable détournement de la rivière vers Bruxelles, mais plutôt la construction de pipe-line à partir de la vallée pour détourner une partie de son eau.
      Merci pour votre fidélité à ArchivIris.

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