Reliant le Quai au Briques à la rue de Flandre, la rue du Chien Marin fait partie du pittoresque réseau de petites rues et impasses que l’on découvre au hasard d’une promenade.
Plusieurs légendes entourent l’origine de son nom, mais aujourd’hui beaucoup d’historiens s’accordent sur une même version : lors des travaux de creusement du Bassin des Marchands en 1560, un cadavre de mammifère marin (phoque ou éléphant de mer) aurait été retrouvé sur le site. Certaines versions affirment même que les restes empaillés de l’animal auraient été exposés dans une des maisons de la rue, moyennant le paiement de l’entrée.
Gelegen tussen de Baksteenkaai en de Vlaamsesteenweg, de Zeehondstraat maakt deel uit van het pittoreske netwerk van kleine straatjes en gangen van Brussel.
Er ontstonden verschillende verhalen rond de oorsprong van de naam, maar veel historici zijn nu eens over dezelfde versie : bij graafwerken van de Koopliedenbinnendok in 1560, werd het lichaam van een zeezoogdier (een zeehond of een zeeolifant) gevonden. Sommige versies beweren zelfs dat de overblijfselen van het dier in een van de huizen van de straat werd tentoongesteld mits betaling.
[Exemple des maisons présentes dans la rue au début du XXe siècle, Construction d’une maison rue Chien Marin n°9, plans des façades, 1869-1878, TP n° 9.194, Archives de l’Urbanisme, Ville de Bruxelles | Voorbeeld van huizen aan de straat aan het begin van de 20e eeuw, Bouw van een huis gelegen Zeehondstraat n ° 9, 1869-1878, TP 9194, Stendenbouw Archieven, Stad Brussel]
Partiellement démolie au fur et à mesure du XXe siècle, il ne subsiste aujourd’hui que quelques réverbères anciens, et deux curieuses enseignes : un « chien marin » et son parapluie, faisant face… à un « chat qui pêche ».
Tijdens de twintigste eeuw werd de straat gesloopt, vandaag blijven er slechts enkele oude lantaarnpalen over en twee bizarre uithangborden : een « zeehond » en zijn paraplu, met uitzicht op … een kat dat vist.
[Rue du Chien Marin – Enseignes, 2019, Archives de l’urbanisme, Ville de Bruxelles | Zeehondstraat – Uithangborden, 2019, Stendenbouw Archieven, Stad Brussel]
[GAUCHE : Repérage pour le film de Frans Buyens « Tijd om gelukkig te zijn » [photos du début des années 1950 principalement, avec des vues plus anciennes], Album II-36 (pp. 46 et 48), 1982, Archives de la Ville de Bruxelles. | LINKS : Verkenning voor de film van Frans Buyens « Tijd om gelukkig te zijn » [Foto’s van het begin van de jaren vijftig, met oudere uitzichten], Album II-36 (pp. 46 et 48), 1982, Archief van de Stad Brussel]
[GAUCHE : Rue du Chien Marin à Bruxelles, Vue en perspective, photo par Jean Meert, DIA-00280, 1970-1976, Archives de la Ville de Bruxelles | LINKS : Zeehondstraat te Brussel, Perspectief, foto door Jean Meert, DIA-00280, 1970-1976, Archief van de Stad Brussel]
Bien reconnaissable, une potale (niche de rue, destinée à placer une maison ou un quartier sous la protection d’un Saint) dédiée à Saint-Roch se dresse au milieu de la rue. De nombreux autres exemples sont visibles à Bruxelles, comme une autre potale « Saint-Roch » à l’angle du Quai aux briques et de la rue du Pays de Liège, ou celle dédiée à Notre-Dame-aux-Neiges, au coin de la Place de Louvain et le Treurenberg.
Men vindt er ook, in het midden van de straat, een gevelkapel gewijd aan Sint-Rochus. Andere gevelkapellen zijn te zien in Brussel, zoals een tweede kapel gewijd aan Sint-Rochus, aan de hoek van de Baksteenkaai en De Land van Luikstraat en aan de Onze-Lieve-Vrouw-Ter-Sneeuwwijk, op de hoek van de Leuvensesplein en de Treurenberg.
[GAUCHE : Carte postale colorisée, Rue du Chien Marin [Vue vers le quai aux Briques et le Marché au Poisson avec la chapelle Saint-Roch], édité par Héliotypie Ch. Bulens, 1930 , Référence W-4926, Archives de la Ville de Bruxelles | LINKS : Gekleurde postkaart : Zeehondstraat [Zicht op de Baksteenkaai en de Vismarkt met de Sint-Rochus gevelkapel], Héliotypie door Ch. Bulens, 1930, Archief van de Stad Brussel]
Celle de la rue du Chien Marin remonte au XVIIIe (Baroque Tardif), et a été récemment restaurée. Longtemps privée de sa statue, elle accueille à nouveau aujourd’hui Saint-Roch, protecteur entre autres des pestiférés, des pèlerins, mais également des animaux. Celui-ci est d’ailleurs souvent représenté….avec son chien. La boucle est bouclée.
Die van de Zeehondstraat dateert uit de 18de eeuw (laat barok), en is onlangs gerestaureerd. Lang bleef de gevelkapel zonder standbeeld maar Sint-Rochus is nu terug. Hij is de beschermer van, onder andere, de slachtoffers van de pest, de pelgrims, maar ook de dieren. De sint word vaak gepresenteerd… met zijn hond !
[Statue de Saint-roch, Potale rue du Chien Marin à Bruxelles, 2019, Archives de l’Urbanisme, Ville de Bruxelles | Sint-Rochus standbeeld, Zeehondstraat gevelkapel, Brussels, 2019, Stendenbouw Archieven, Stad Brussel]
[Saint Roch tenant son bourdon et montrant sa plaie | Sint-Rochus houdt zijn drone vast en laat zijn wond zien – source | bron : Wikipedia]
© Archives de l’Urbanisme, Ville de Bruxelles | Stedenbouw Archief, Stad Brussel
Photo par Jean Meert, DIA-00280, 1970-1976 : il s’agit de la rue du Nom de Jésus.
Quant à la légende sur lesquels de nombreux historiens s’accordent : trouver un cadavre d’animal marin en creusant le lit du Molenbeek en assez bon état pour pouvoir l’empailler, c’est un peu tiré par les poils… Par contre qu’un jour, un bateau ait ramené de l’estuaire de l’escaut un animal, vivant ou mort à son arrivée au port, serait une version parmi les plausibles