Santé publique et salubrité

La lutte contre les épidémies à Saint-Gilles : la naissance du service communal de désinfection

La lutte contre les infections transmissibles s’organise dès le milieu du XIXe siècle en Europe. C’est en 1893 que la commune de Saint-Gilles décide de mettre en place un service de désinfection public pour lutter contre les diverses épidémies touchant les citoyens : rougeole, scarlatine, coqueluche, varicelle, oreillons, diphtérie, tuberculose, grippe, … La liste est longue.

À la fin du XIXe siècle, le matériel de désinfection est composé de deux types d’appareil : les étuves fixes ou mobiles, et les pulvérisateurs à liquide antiseptique.

[Inventaire des archives du service d’hygiène – série relative au service communal de désinfection. Archives communales de Saint-Gilles.]

 

Dans le cas de la tuberculose, des locaux sont mis à disposition à la fois dans et en dehors des hôpitaux pour mettre en quarantaine les patients. Après traitement, le service de désinfection est dépêché pour nettoyer les locaux. Le matériel tel que les literies ou les vêtements des malades sont placés dans des étuves de désinfection. Dans certains cas, ils peuvent être également brulés.

L’administration communale et l’hôpital de Saint-Gilles se dotent rapidement en 1893-1894 d’étuves à désinfection. Ces machines utilisent la vapeur sous pression pour assainir sur place la literie et les vêtements portés par les patients ou les personnes contaminées. Les étuves sont également utilisables à des fins privées moyennant une somme d’argent.

 

© Administration communale de Saint-Gilles

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