CPAS d’Uccle

Historique

Fondée en 1795, la commune d’Uccle est en superficie la deuxième commune bruxelloise, après Bruxelles Ville. Jusque dans les années 1970 la population n’a cessé d’augmenter et après un petit recul, la croissance a repris au tournant du siècle. Depuis 2012 Uccle a plus de 80.000 habitants. Bien qu’Uccle soit considérée comme étant une commune riche, déjà en 2000 quelque 1000 habitants par mois étaient assistés par le CPAS.

Le bureau de bienfaisance d’Uccle a été fondé en 1797. En 1902 il était abrité dans un local sis rue Stalle. Suite à la loi du 10 mars 1925 une Commission d’Assistance publique a été créée pour reprendre les fonctions du bureau et de la commission des hospices civils. Le 5 octobre 1890 la commission a fondé l’Hospice Brugmann, suite au don de la maison par  Georges Brugmann. En 1975 l’Hospice a été transformé en une maison de repos qui existe toujours. En 1931, la CAP a déménagé vers la chaussée d’Alsemberg n°  905. C’est dans ce bâtiment que le CPAS a été installé en 1976.

En 2000 les archives de la chaussée d’Alsemberg n° 905 et 915 ont été transférées au bâtiment actuel du CPAS, à la chaussée d’Alsemberg n° 860. En effet, les conditions de conservation des archives à l’ancien bâtiment au n° 915 étaient loin d’être optimales. Des inondations et des rats ont endommagé de nombreux documents d’archives. Quatre cents dossiers du personnels ont été détruits, 350 dossiers sont partiellement inutilisables, 21 boîtes d’archives avec des comptes de 1984-1988 sont endommagés et 2800 dossiers sociaux sont atteints de moisissures. Lors du déménagement, certains documents d’archives ont été mélangés et des plans ont été déchirés.

Le CPAS gère deux maisons de repos (Brugmann et Domaine Neckersgat) et la Cité de l’Enfance Asselbergs. Le domaine de la maison Brugmann est un don (1890) de Georges Brugmann, un banquier fortuné. L’autre maison a été fondée en 2005, sur le terrain de l’ancien  ‘Institut National des Invalides de Guerre’. La Cité de l’Enfance Asselbergs date de 1938. Les quatre bâtiments sont un don du peintre ucclois Alphonse Asselbergs (1839-1916). Il avait explicitement demandé qu’un foyer d’enfants soit créé. La Cité accueille 36 enfants âgés de 3 à 18 ans, pour leur donner un soutien psychologique et éducatif.  En 2013, une crèche a également été créée. Il y a également une « Boutique des Quatre Saisons », où les nécessiteux peuvent se procurer des vêtements de seconde main.

Collections

Les archives du CPAS sont conservées essentiellement pour des motifs légaux et administratifs. Les séries sont :

  • Dossiers juridiques (1980-2019)
  • Courrier sortant (1928-2018)
  • Documentation (1960-1998)
  • Home Brugmann (1991-1998)
  • Finances (1940-1990)
  • Comptes de l’assistance sociale (1945-2004)
  • Dossiers médicaux (1968-2009)
  • Patrimoine (1866-2018)
  • Personnel (1937-2018)
  • Comptabilité (1887-2018)
  • Secrétariat (1961-2019)
  • Archives d’ordre social (1947-2018)
  • Dossiers sociaux composés de dossiers relatifs à l’intégration sociale et professionnelle et de dossiers concernant des quartiers sociaux (les dossiers 1 à 10.475 ayant été éliminés ou perdus).

En dehors des collections issues des services traditionnels du CPAS, d’autres matériaux historiques intéressants sont disponibles. Il y a tout d’abord les archives des prédécesseurs en droit du CPAS. Les livres de caisse du bureau de bienfaisance (1887-1925) ainsi que les comptes et les mandats de la CAP  (1926-1971) ont été conservés.

De nombreux documents relatifs aux établissements gérés par le CPAS sont également disponibles, comme par exemple les archives de la maison de repos Brugmann. Des documents sur le don du domaine de Georges Brugmann, et des plans y afférents, sont disponibles. Des documents sur la gestion (1953-2007), les comptes (1989-1998) et des papiers relatifs aux travaux d’entretien sont conservés aux archives.

Pour la maison de repos du Domaine Neckersgat, et pour la Cité Asselbergs il y a des archives sur l’acquisition des bâtiments. Concernant la Cité Asselbergs il y a aussi des documents concernant la construction, l’entretien (1912-1963), le financement (1960-1966) et la gestion interne du bâtiment.

D’autres documents d’archives concernent les établissements qui n’étaient pas gérés par le CPAS. Des attestations et des agendas (2004-2008) du centre médical Homborch ont été conservés, ainsi que des registres des patients de l’hôpital Saint-Gilles (1979-1983), de la clinique Sainte-Élisabeth (1977-1982), de l’Institut ‘Deux Alices’ (1972-1973) et de ‘Molière-Longchamps’ (1984-1992). De nombreux documents sur les procédures de nomination du personnel au cours de la deuxième moitié du XXe siècle ont également été conservés.

Gestion, conservation et numérisation

Depuis 1998 un archiviste est responsable pour les archives du CPAS d’Uccle.  Carine Glineur était porteuse d’un diplôme de bibliothécaire–documentaliste.

Ahn-Sook Verniers et Maité Van Winckel lui ont succédé.  Mme Verniers est entrée en service comme archiviste en 2004, mais récemment elle est devenue la responsable des affaires générales.  Van Winckel travaille à Uccle depuis 2012.

Les archives sont conservées dans 3 locaux, dont deux disposent de rayonnages mobiles installés en 2000 et en 2012.

Les archives du CPAS appliquent un tableau de tri des Archives de l’État. La numérisation  n’est pas encore vraiment à l’ordre du jour.   L’inventaire (tableur Excel) n’est pas accessible au grand public. Les bacs à fiches  (“tambour”) ont également été encodés dans un fichier Excel.

Le Home Brugmann dispose de son propre local d’archives, mais la situation n’est pas optimale. Il existe un inventaire et un tri a été effectué. Quant aux archives du Neckersgat, aucun archiviste ne s’en est occupé pour l’instant. Un des collaborateurs du Domaine est responsable pour le classement. Il n’y a ni d’inventaire, di de local d’archives, ni de politique d’archivage.

Informations supplémentaires

  • Adresse: Chaussée d’Alsemberg 860 – 1180 Bruxelles
  • Téléphone: 02/370.75.11
  • Mail: cpas.uccle@publilink.be
  • Site internet: lien

 

 

Johanna Hugé (Archives de l’Etat) © Tous droits réservés